Je vous ai promis que la critique ne tarderait pas à arriver, eh bien... Je n'ai pas eu le temps de la faire avant :p
Avec : Henry "Superman" Cavill, Armie Hammer, Alicia Vikander, Hugh Grant, etc...
Genre : Espionnage, Action
Les années 60. La Guerre Froide. Deux agents. Napoleon Solo travaille pour la CIA tandis qu'Illya Kuryakin opère pour le KGB. Les deux hommes vont être contraints de laisser de côté leur antagonisme pour travailler ensemble. L'Est et l'Ouest réunis, des agents très spéciaux pour une mission très spéciale : Traquer et éliminer une organisation secrète déterminée à ébranler l'équilibre mondial en favorisant la prolifération d'armes nucléaires.
Avant de commencer la critique, minute histoire :
"Code U.N.C.L.E" est l'adaptation ciné de la célèbre série des années 60, "The man from U.N.C.L.E" ou "Des agents très spéciaux" en VF, d'où le titre à rallonge du film :p
Les héros, Napoléon Solo et Illya Kuryakin, ici interprétés respectivement par Henry Cavill et Armie Hammer, l'étaient à l'époque par Robert Vaughn et David McCallum plus connu aujourd'hui pour son rôle de Donald "Ducky" Mallard, le légiste de "NCIS".
"Code U.N.C.L.E" est l'adaptation ciné de la célèbre série des années 60, "The man from U.N.C.L.E" ou "Des agents très spéciaux" en VF, d'où le titre à rallonge du film :p
Les héros, Napoléon Solo et Illya Kuryakin, ici interprétés respectivement par Henry Cavill et Armie Hammer, l'étaient à l'époque par Robert Vaughn et David McCallum plus connu aujourd'hui pour son rôle de Donald "Ducky" Mallard, le légiste de "NCIS".
Mais, bonne nouvelle, vous n'aurez pas droit à ma sempiternelle séance de comparaison entre l'original et l'adaptation puisque... Je n'ai aucun souvenir d'avoir vu la série (même si ma moman à qui j'ai posé la question ce week-end affirme le contraire. Je devais être trop minot pour m'en rappeler). Bref je suis persuadé que ma vie vous intéresse follement mais on va passer à la suite quand même :p
Après avoir vu le film, j'ai lu pas mal de critiques, assez négatives je dois dire. Faut-il en déduire que pour 75 millions de dollars (le budget du film) on n'a plus rien? Pas si sûr...
Principale critique lue : Le scénario. Je ne vous remets pas le pitch, il est en début d'article, mais en gros on est des ennemis mais on va s'associer pour empêcher la fin (nucléaire) du monde. Eh non, surprise, ce n'est pas le scénario le plus original de l'année ! Ben mince alors. Et oui c'est vrai, il tient sur un ticket de métro. Re-ben mince alors. En même temps on parle d'une adaptation de série télé et je vous mets au défi d'en trouver une dont le scénario a décroché un oscar.
Alors évidemment ce n'est pas parce qu'on adapte un feuilleton qu'il faut s'autoriser à être mauvais. Mais ici (contrairement au ridicule "Chapeau melon et bottes de cuir" de 1998) l'histoire est bonne ! Elle est juste assez banale. Mais combien de fois un scénario simple s'est vu rehaussé par une distribution canon et un "réal" talentueux ?
Ce qui nous amène à la seconde critique : Guy Ritchie. Il aurait mal fait son boulot selon certains. Guy Ritchie c'est quand même le type qui a totalement dépoussiéré le mythe de "Sherlock Holmes" un an avant le sublime série qui a révélé Benedict Cumberbatch. Tout le monde n'apprécie pas forcément ce qu'il en a fait, mais moi j'adore :) Et dans une moindre mesure il fait la même chose avec cette vieille série.
Car la grande réussite de ces "Agents très spéciaux", c'est l'ambiance. On le sait, les américains sont très doués pour les reconstitutions et Guy Ritchie (qui est britannique :p) le prouve une nouvelle fois. Costumes, voitures, décors, objets, dialogues, le film respire les sixties jusque dans la mise en scène nettement plus lente que ce à quoi on est désormais habitué.
Lente mais pas longue ! Car l'ex de Madona (eh oui) a réussi un véritable tour de force. Filmer son long-métrage (presque deux heures!) comme un vieil épisode de "Mission : Impossible", avec de la bagarre mais peu d'action (une grosse scène au début et la course poursuite finale) et beaucoup de dialogues sans que le spectateur s'ennuie une minute.
Il faut dire qu'il est aidé par une distribution impeccable. Le britannique Henry Cavill prouve qu'il serait aussi à l'aise dans le smoking de James Bond (il fait preuve d'une coolitude absolue assez désarmante même dans les pires moments) qu'il l'est dans le caleçon de Superman. L'américain Armie Hammer prouve qu'il sait faire autre chose que jouer les cow-boys masqués ("Lone Ranger" c'est lui). Si le duo fait moins d'étincelles que le couple Robert Downey Jr / Jude Law dans Sherlock, il est suffisamment convainquant pour qu'on ait une furieuse envie de le retrouver dans un second opus.
Last but not least, la belle (le mot est faible, je sais) Alicia Vikander ne trouve sans doute pas là son meilleur rôle. Elle se montre néanmoins aussi convaincante en mécano est-allemande sexy qu'en jeune européenne boudeuse et modeuse. Sans compter un numéro de danse psychédélique et très distrayant :)
N'oublions pas non Hugh Grant en guest-star de luxe, dans le rôle de Waverly. Rôle qui lui sied à ravir et le dépayse des comédies romantiques au même titre que Cloud Atlas. Il lui faudrait plus de rôle de ce genre, mais pas en tant que guest.
Cette distribution de haut vol ne servirait à rien sans dialogues à la hauteur. Là aussi, le sieur Ritchie a assuré. Le "couple" formé par Solo et Kuryakin, deux mâles tout ce qu'il y a de plus virils sert de prétexte au le réalisateur iconoclaste pour glisser quelques répliques vaguement homos dans le but de nous distraire. Mission accomplie, l'humour pince sans rire et les expressions faciales éloquentes des acteurs fait mouche à chaque fois même s'il ne nous plie pas en deux. On n'est pas dans une comédie non plus. Quoique... ;)
Dernier point, qui lui n'a pas fait l'objet de critique, la musique. Bien entendu lorsqu'on tourne dans les années 60 on y met la musique qui va bien. Ou pas. Ritchie s'est amusé a mixer dans sa BO des titres italiens d'époque et des sons d'aujourd'hui, ce qui, au lieu d'une soupe infâme, donne au contraire un son entraînant qui accompagne parfaitement chaque scène et immerge un peu plus le spectateur conquis (ça c'est moi. Vous auriez dû voir le sourire béat qui ne m'a quitté de toute la projection) dans l'ambiance délicieusement rétro de l'Allemagne et de l'Italie d'après-guerre.
Après avoir vu le film, j'ai lu pas mal de critiques, assez négatives je dois dire. Faut-il en déduire que pour 75 millions de dollars (le budget du film) on n'a plus rien? Pas si sûr...
Principale critique lue : Le scénario. Je ne vous remets pas le pitch, il est en début d'article, mais en gros on est des ennemis mais on va s'associer pour empêcher la fin (nucléaire) du monde. Eh non, surprise, ce n'est pas le scénario le plus original de l'année ! Ben mince alors. Et oui c'est vrai, il tient sur un ticket de métro. Re-ben mince alors. En même temps on parle d'une adaptation de série télé et je vous mets au défi d'en trouver une dont le scénario a décroché un oscar.
Alors évidemment ce n'est pas parce qu'on adapte un feuilleton qu'il faut s'autoriser à être mauvais. Mais ici (contrairement au ridicule "Chapeau melon et bottes de cuir" de 1998) l'histoire est bonne ! Elle est juste assez banale. Mais combien de fois un scénario simple s'est vu rehaussé par une distribution canon et un "réal" talentueux ?
Ce qui nous amène à la seconde critique : Guy Ritchie. Il aurait mal fait son boulot selon certains. Guy Ritchie c'est quand même le type qui a totalement dépoussiéré le mythe de "Sherlock Holmes" un an avant le sublime série qui a révélé Benedict Cumberbatch. Tout le monde n'apprécie pas forcément ce qu'il en a fait, mais moi j'adore :) Et dans une moindre mesure il fait la même chose avec cette vieille série.
Car la grande réussite de ces "Agents très spéciaux", c'est l'ambiance. On le sait, les américains sont très doués pour les reconstitutions et Guy Ritchie (qui est britannique :p) le prouve une nouvelle fois. Costumes, voitures, décors, objets, dialogues, le film respire les sixties jusque dans la mise en scène nettement plus lente que ce à quoi on est désormais habitué.
Lente mais pas longue ! Car l'ex de Madona (eh oui) a réussi un véritable tour de force. Filmer son long-métrage (presque deux heures!) comme un vieil épisode de "Mission : Impossible", avec de la bagarre mais peu d'action (une grosse scène au début et la course poursuite finale) et beaucoup de dialogues sans que le spectateur s'ennuie une minute.
Il faut dire qu'il est aidé par une distribution impeccable. Le britannique Henry Cavill prouve qu'il serait aussi à l'aise dans le smoking de James Bond (il fait preuve d'une coolitude absolue assez désarmante même dans les pires moments) qu'il l'est dans le caleçon de Superman. L'américain Armie Hammer prouve qu'il sait faire autre chose que jouer les cow-boys masqués ("Lone Ranger" c'est lui). Si le duo fait moins d'étincelles que le couple Robert Downey Jr / Jude Law dans Sherlock, il est suffisamment convainquant pour qu'on ait une furieuse envie de le retrouver dans un second opus.
Last but not least, la belle (le mot est faible, je sais) Alicia Vikander ne trouve sans doute pas là son meilleur rôle. Elle se montre néanmoins aussi convaincante en mécano est-allemande sexy qu'en jeune européenne boudeuse et modeuse. Sans compter un numéro de danse psychédélique et très distrayant :)
N'oublions pas non Hugh Grant en guest-star de luxe, dans le rôle de Waverly. Rôle qui lui sied à ravir et le dépayse des comédies romantiques au même titre que Cloud Atlas. Il lui faudrait plus de rôle de ce genre, mais pas en tant que guest.
Cette distribution de haut vol ne servirait à rien sans dialogues à la hauteur. Là aussi, le sieur Ritchie a assuré. Le "couple" formé par Solo et Kuryakin, deux mâles tout ce qu'il y a de plus virils sert de prétexte au le réalisateur iconoclaste pour glisser quelques répliques vaguement homos dans le but de nous distraire. Mission accomplie, l'humour pince sans rire et les expressions faciales éloquentes des acteurs fait mouche à chaque fois même s'il ne nous plie pas en deux. On n'est pas dans une comédie non plus. Quoique... ;)
Dernier point, qui lui n'a pas fait l'objet de critique, la musique. Bien entendu lorsqu'on tourne dans les années 60 on y met la musique qui va bien. Ou pas. Ritchie s'est amusé a mixer dans sa BO des titres italiens d'époque et des sons d'aujourd'hui, ce qui, au lieu d'une soupe infâme, donne au contraire un son entraînant qui accompagne parfaitement chaque scène et immerge un peu plus le spectateur conquis (ça c'est moi. Vous auriez dû voir le sourire béat qui ne m'a quitté de toute la projection) dans l'ambiance délicieusement rétro de l'Allemagne et de l'Italie d'après-guerre.
Les agents très spéciaux du United Network Command for Law and Enforcement vous feront passer un très agréable moment pourvu que vous soyez fan d'espions, de beaux décors, de glamour, d'humour et d'action. A voir !
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