Durée : 1h53
Réalisateur : Wally Pfister
Avec : Johnny Depp, Rebecca Hall, Morgan Freeman, Paul Bettany etc ...
Genre : SF, Thriller
Transcendance (ou transcendence en anglais) c'est une histoire avant-gardiste où la science est sur le point de passer un cap et de créer une intelligence artificielle consciente. Un groupe de techno-terroristes prêt à tout pour empêcher ce qu'il considère comme la fin de l'humanité, coordonne une série d'attentats destinés à supprimer tous les intellects travaillant sur ce type de projet. Lorsque le docteur Will Caster est lui aussi assassiné, sa femme et son meilleur ami décident de le "transcender". Et c'est le début des ennuis...
Voilà un film qui fait peur. Vraiment peur. Alors je vous rassure (ou pas d'ailleurs), pas de monstre, pas d’hémoglobine à outrance et pas davantage de suspens insoutenable. Non, si ce film fait peur, c'est parce qu'il nous montre un aspect de la technologie de plus en plus crédible (d'ici quelques années) et pas franchement agréable. Je n'en dirai pas plus mais ça donne à réfléchir.
Bref, peu importe, pour l'instant la vraie question c'est : Qu'ai-je pensé de ce film? La réponse tient en un mot : Décevant!
Mais reprenons du début. Transcendance est produit par Christopher Nolan ce qui devrait être un gage de qualité. De plus le film est porté par un casting de choc dont l'excellent Johnny Depp, le formidable Morgan Freeman, l'incroyable Cillian Murphy (qui est devenu un habitué des productions Nolan puisqu'on l'a déjà vu dans Batman Begins et Inception). Paul Bettany et Rebecca Hall (vue dans le Prestige, réalisé par Nolan...) ne sont pas en reste. Quant à Wally Pfister, le réalisateur, il est lui aussi habitué à travailler avec Nolan puisqu'il a été sont directeur de la photo sur pas moins de 7 films! Qui plus est, les effets spéciaux sont à la hauteur. Un cocktail qui nous donne un bon film de science-fiction... Normalement.
Mais alors avec autant de points forts, comment ce film peut-il décevoir? Eh bien la principale (et peut-être le seule) raison pourrait bien être Wally Pfister. Car être un (très) bon directeur de la photo (multi-récompensé) ne fait pas de vous un bon réalisateur. Et pour son premier film, il ne fait pas d'étincelle.
L'histoire est intéressante, très intéressante même, mais la mise en scène terriblement poussive. Ce qui nous donne un film long et lent et, comble de l'ennui, dont on imagine plus ou moins la fin dès les premières minutes. Ce qui, en ce qui me concerne, est largement suffisant pour vous recommander de passer votre chemin et d'attendre sagement qu'il passe à la télé.
Ah, et bien je lis ta critique un peu tard alors! Je suis allé le voir au début, aimant bien la SF, et la bande annonce était assez accrocheuse. Mais au final, j'ai été également un peu déçu.
RépondreSupprimerL'idée de base est assez intéressante, du fait de la critique sur l'avancée toujours plus poussée des nouvelles technologies. Mais les idées finissait par partir dans tous les sens, et j'ai quelques fois été perdu! :/
Comme le fait que les trucs noires sortent du sol, et arrive même à se mettre dans les molécules de l'eau. Alors certes je ne suis pas très futé pour ne pas tout comprendre à un film, mais je trouvais qu'on partait au départ tout simplement de tout ce qui concernait l'informatique, et le transfert de mémoire, de savoir, mais il y avait des éléments qui n'avaient malheureusement aucun sens avec cette idée au final.
Et ce n'est même pas Johnny Depp qui remonte le film, puisqu'il n'était pas non plus super présent...
Ah, voilà une critique intéressante :) Et assez juste, surtout en ce qui concerne Johnny Depp. Je pense qu'on a tellement l'habitude de le voir grimé et faisant le clowm, qu'on a un peu l'impression qu'il est absent dans ce film :p Ce qui ne l'empêche pas d'être très bon :)
SupprimerLes "trucs noirs" qui sortent du sol c'est la mise en image d'une exagération de la puissance de la technologie. En gros, Will (Johnny Depp) est devenu tellement "puissant" que non seulement il maîtrise tout ce qui est informatique/électrique (jusqu'au plus petit composant) mais il peut même contrôler les molécules de ce qui les compose... Bref, ça part en vrille.