samedi 8 février 2014

Octobre Rouge

  
A l'occasion de la sortie en salle de The Ryan Initiative (BJL est toujours à la page! :p), film de et avec Kenneth Branagh (très) librement inspiré des aventures de Jack Ryan, je vous propose de nous attaquer à un monument de la littérature américaine récemment décédé: Tom Clancy.


Tom Clancy est un nom connu. Très connu. Des amateurs de romans, des cinéphiles, mais également des JEUNES (geeks)! Eh oui! Si je vous dis Rainbow Six, Splinter Cell, Ghost Recon, ça vous parle? C'est normal, ces jeux sont des best-sellers.

Mais je m'égare, je m'égare. Le but de cette critique est de vous faire connaître le romancier, et plus particulièrement l'un de ses chefs d'oeuvre, Octobre Rouge. Paru en 1984, il n'est pas le premier roman de Clancy mettant en scène le personnage de Jack Ryan, mais c'est le premier à avoir fait l'objet d'une adaptation au cinéma, sortie en France en 1990 sous le titre "A la poursuite d'Octobre Rouge" (traduction du titre original du roman The Hunt From Red October). Mais ce sera l'objet d'un autre article, que vous retrouverez (prochainement) dans "Salles Obscures".


Pour résumer l'histoire, Octobre rouge est le nom du dernier né des SNLE soviétiques. Équipé d'un système de propulsion révolutionnaire, il est plus silencieux que n'importe quel sous-marin russe et que la plupart des submersibles occidentaux. Il est commandé par Marko Ramius, l'un des meilleurs sous-mariniers de l'URSS et véritable légende vivante de la marine de son pays. Quelques jours après son appareillage, la marine américaine note une importante recrudescence de l'activité des forces navales soviétiques en direction des côtes américaines.
Jack Ryan, analyste à la CIA, conclut que, vraisemblablement, le commandant Ramius veut faire défection et s'établir aux États-Unis. Cependant, la flotte soviétique poursuivant le sous-marin renégat, rend difficile sa récupération.

Mon avis? Je crois que j'ai utilisé le meilleur adjectif possible un peu plus haut: chef-d'oeuvre. Ce qui rend ce roman si...jouissif? oui, on peut dire ça, c'est l'information, le réalisme, la précision des détails. Quand vous le lisez (et c'est valable pour la plupart des romans de Clancy) vous n'avez pas l'impression de lire une fiction. Vous avez l'impression de bosser à la CIA avec Ryan! Vous avez dans votre entourage un militaire ou un passionné d'avions, de navires ou d'armes de guerre? Confiez-lui un Clancy et demandez-lui si les infos techniques annoncées sont vraies. Peu de chance qu'on vous réponde non :p
Ajoutez à cela des personnages nombreux mais "réels", l'auteur s'appliquant toujours, même pour des personnages relativement secondaires, à leur créer une vie, une histoire, un passé etc... Ainsi qu'une intrigue haletante (j'aime mieux vous dire que le mot est faible) avec des enjeux politico-militaires, de l'action, de l'humour (sisi il y en a aussi...un peu) et, malgré tout, une simplicité, une fluidité dans l'écriture qui rendent ce pavé à priori indigeste, absolument indispensable!

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