lundi 17 février 2014

Robocop

Sorti en 2014 (il y a 12 jours pour être plus précise)
Réalisé par : José Padilha
Genre : Action, SF
Avec : Michael Keaton (alias Julien Lepers, je vous jure! J'attendais presque qu'il dise "ouiiii, c'est la bonne réponse!!" Désolée, j'ai un esprit tordu...), Joel Kinnaman, Gary Oldman...





Yann ne voulait pas le voir, moi si! Alors j'y suis allée (oui, comme une grande) pour me divertir surtout, car je n'avais aucune attente particulière vis- à-vis de ce film. Je désirais juste passer  un bon moment. Je n'ai jamais vu les précédents Robocop donc je ne peux faire aucune comparaison entre ce remake et les long-métrages précédents. Voyez en moi des yeux innocents et novices qui critiquent pour la première fois un film nommé Robocop!



GO! C'est bon, j'ai capté toute votre attention ? Allez, faisons cette critique originale, commençons d'abord par ce qui ne m'a pas plu dans ce film (oui, je suis comme ça, je bouscule les habitudes!). Alors, dans un premier temps, je dois avouer que j'ai trouvé ça long par moment. Je partais dans l'optique que c'était un film d'action et donc qu'il y aurait de la bagarre, du sang et des bras robotiques arrachés tout le temps. Alors même si l'intrigue est bien menée, j'ai compté sur les doigts de la main les scènes d'action. Alors oui, vous me direz que ce film explique la naissance de Robocop, alias Alex Murphy dans l'histoire et que ce n'est pas seulement un gros film de baston. Certes... Espérons alors que sorte un deuxième Robocop ces prochaines années pour que, enfin, la bagarre commence!

Mais même si les scènes d'actions sont peu nombreuses, elles sont plutôt bien mises en scène, quoique un peu courtes. Hop, Robocop débarque, son armure rutilante, tue tout le monde avec ses armes automatiques et c'est fini. Tâchons néanmoins de rester au plus près de la réalité et ajoutons-lui quelques casses sur sa belle armure pour le faire passer pour un héros fort et courageux mais qui reste atteignable tant par l'amour que par les armes (oui, je me prends pour le réalisateur... enfin la réalisatrice).

Je rajouterai néanmoins que la musique m'a particulièrement dérangée, avec ces gros "POUM" qui sont censés pimenter le tout pour créer du suspens mais qui finalement cassent les pieds plutôt qu'autre chose. Et les pas de Robocop... Oui, je suis bien d'accord, c'est un robot, ce n'est pas censé être discret mais à chaque pas, faire un bruit d'éléphant à en faire trembler les murs... Le pauvre, ça ne doit pas être facile à vivre.

Malgré tout, quand je suis ressortie du cinéma, je suis restée sur une bonne impression. Oui, oui, je vous le jure! Le réalisateur a parié sur un robot plus humain que mécanoïde, qui se bat corps et âme pour rester auprès de sa famille et ne plus être sous le joug de puissants entrepreneurs désirant conquérir le monde (moi, exagérer ? Pas du tout!). Un vrai film hollywoodien ! On peut féliciter José Padilha pour avoir traité avec brio dans son film, une question, qui peut-être sera majeure dans les prochaines années (qui sait ?) : robot ou pas robot ? Robot dénué de sentiments qui extermine toute menace ou robot sachant démêler le bien du mal ? Il joue savamment avec les désirs de chacun de ces personnages, de Robocop qui se bat pour vivre avec sa famille malgré son apparence (vous aimeriez un robot, vous ?) en passant par le directeur de la société qui l'a fabriqué et qui ne cherche qu'à faire des profits sur son dos, quitte à le tuer... Il nous montre aussi comment toute une population peut être réceptive ou non à de telles idées et comment manipuler celle-ci (nous sommes manipulés, je vous dis!! Cachez-vous tous!!!).

Bref, malgré parfois quelques instants plats et un manque d'action cruel, la thématique du pouvoir et l'opposition des opinions sur le sujet des robots compensent largement ces petits manques. Donc si vous voulez, vous aussi, vous faire une idée sur la question de l'existence des robots (question cruciale, pas vrai ?) et que vous désirez passer un bon moment devant un film, direction : le cinéma!

Pour voir la bande-annonce, c'est ici!

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